porf.D .Renaud DE LA BROSSE2025-10-142025-10-14https://dspace.academy.edu.ly/handle/123456789/1796L’incapacité de l’État à promulguer une loi garantissant la liberté d’information. De ce fait, le système juridique en vigueur ne garantit pas la liberté du journaliste d’accéder à l’information ni son droit au maintien du secret de ses sources. En revanche, le régime politique ne cesse de renforcer sa mainmise sur les sources d’information susceptibles de rendre compte de la réalité sur place. De plus, l’État facilite l’information des journalistes fidèles au régime politique et dresse des obstacles devant la presse d’opposition. Le système juridique ne parvient pas à concilier la liberté du journaliste de publier des informations avec la nécessité de protéger les autres intérêts tels que la vie privée, l’ordre public, la sécurité nationale, etc.Au cours de cette étude, nous avons vu que la Constitution égyptienne de 2014 et la Déclaration constitutionnelle libyenne de 2011 garantissaient la liberté et le pluralisme de la presse. Les deux pays ont également ratifié des accords internationaux et régionaux qui consacrent l’engagement des gouvernements à l’égard de la garantie d’une presse écrite libre, indépendante et transparente. Les lois promulguées spécifiquement pour la presse écrite affirment la liberté de la presse et de l’imprimerie. Cependant, nous avons remarqué que cette protection juridique générale de la liberté de la presse est limitée et restreinte par ces mêmes lois, ou par d’autres lois au sein du système juridique en vigueur dans les deux pays étudiés. En outre, dans la pratique, les presses sont souvent en butte à des restrictions abusives qui contreviennent aux normes internationales sur les limitations légitimes de la liberté de la presse.La liberté de la presse écriteLa liberté de la presse écrite dans les pays du Printemps arabe: les cas égyptien et libyen. Analyse au regard des standards internationaux.